Blogue créé dans le cadre du cours Communication et changements technologiques (COM-6032) de l'Université Laval.

mardi 16 février 2010

«Facebook» ma vie!

À l’heure où s’écrivent ces lignes, je fais, malheureusement pour ses détracteurs, partie des 43,3% d’hommes que comptent les quelque 316 402 840 d’abonnés Facebook (CheckFacebook.com, 2009). Cet incontournable de l’Internet ne cesse de progresser continuellement et d’évoluer au rythme des nouvelles technologies.

Membre de cette communauté depuis plus de trois ans maintenant, mon inscription se faisait sous pression. Le phénomène prenait de l’ampleur et de plus en plus, je sentais le «besoin» et l’obligation d’y adhérer et d’aller rejoindre mes amis experts de Facebook. Pendant plus d’un an auparavant, j’avais réussi à repousser l’inévitable, essayant de me convaincre que ma vie pouvait se passer de ce moyen de communication. Très vite, «le site [a déclenché] les passions» (Ménard, 2007), celles d’ajouter tout ce qui pouvait l’être. Pourquoi? En un temps record, plus de 500 amis ont été ajoutés, sans compter les groupes et les multiples causes.

Pourtant, j’ai vite constaté que c’était du gros «n’importe quoi», et que pour la majorité des applications ou amis qui se retrouvaient sur ma page n’étaient que décorations et inutilités à ma vie d’internaute. Ménage! Plus du ¾ de «mes» amis ont été supprimés, seuls les groupes et causes que je chéris ont survécu. Mon mini curriculum électronique confidentiel, complété de quelques photos, est dorénavant accessible seulement avec l’autorisation du propriétaire. Je garde cette page pour l’organisation d’événement. De plus, mon employeur actuel s’y trouve et des contacts utiles professionnellement établissent leurs liens sur ce réseau. Pour ce qui est du reste, je fais acte de présence pour communiquer avec ceux et celles qui sont allergiques à MSN ou encore au téléphone. Je vis les aventures et les péripéties à travers les statuts et les photos de mes acolytes. Ma curiosité se trouve rassasiée.

«Ne pas être sur Facebook de nos jours revient à ne pas vouloir son nom dans les botins [sic] téléphoniques d’autrefois.» La génération des baby-boomers, celle de mes parents, a vite compris cette réalité. Un soir, ma mère me demandait de l’inscrire et de lui créer un compte Facebook. Pendant plusieurs jours, elle me posait des questions sur le fonctionnement, l’utilité et le comment de Facebook. Aujourd’hui, elle «contrôle» sa page et se permet même d’écrire ses commentaires maternels sur la mienne, à la surprise et l’hilarité de mes amis, qui se font un plaisir fou d’échanger avec ma maman cool. J’image qu’à travers cette fenêtre, elle se sent plus connectée sur ma vie, plus proche de moi, explore et découvre d’une autre façon, celui qu’elle a mis au monde voilà bientôt 25 ans. Elle accepte maintenant de me partager avec la communauté Facebook.

Je termine sur le statut actuel de ma page : « open [your] eyes: human happiness does exist, and it's easy to be reached!»


Boily, Éric, 2009, « L’incontournable Facebook», 11 octobre. En ligne. URL : http://changements.onirix.com/2009/10/11/lincontournable-facebook/. Consulté le 16 février 2010.

CheckFacebook. 2009. « Global audience ». Édition du 3 novembre. En ligne. URL: http://www.checkfacebook.com/. Consulté le 16 février 2010.

Ménard, David, 2007, « Facebook sert-il à quelque chose ? : Le phénomène Facebook», In Site Tom's Guide, infos-du-net.com, publié le 14 novembre 2007, En ligne. URL : http://www.infos-du-net.com/actualite/dossiers/76-facebook-reseau-social.html. Consulté le 16 février 2010.

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