Blogue créé dans le cadre du cours Communication et changements technologiques (COM-6032) de l'Université Laval.

vendredi 9 avril 2010

Blogue = X10, où X est une valeur en continuelle expansion.

Objet : Contrepied de http://patriciatadros.blogspot.com/ où Patricia Tadros présente le blogue et son impact sur l’environnement journalistique.

Billet «résumé»

D’entrée de jeu, lors de son introduction exposant le plan de sa dissertation, Patricia Tadros annonce ses couleurs d’une critique positive de la technologie. En introduction, elle tente de définir ce qu’est le blogue. Elle utilise presque exclusivement des définitions proposées par d’autres auteurs. On synthétise donc cet apport en définissant ladite technologie de la façon suivante : un petit site Web qui, utilisé et maintenu par une seule personne où sa mise à jour est régulière, fait l’objet de visites répétées d’internautes. (Barret, 1999) C’est une sorte de journal personnel (Reichardt et al., 2005) constitué de billets (Gloaguen, 2004) datés et pouvant contenir des liens et hyperliens, des photos, des vidéos et de l’audio. (Tadros, 2010) Patricia souligne également la particularité d’archivage que le blogue offre en étant soit mono ou multithématiques, personnel, associatif ou professionnel, d’un auteur unique ou collaboratif». (Gloaguen : 2004) Pour terminer sa partie introductive, elle dresse un bref historique de son évolution en terminant sur la notion de blogosphère sans, malheureusement, définir et expliquer plus spécifiquement ce que cela représente.


Pour établir un lien entre le blogue et la communication publique, elle mentionne brièvement le phénomène du journalisme citoyen («citizen journalism»). Elle traite également de son utilisation par la classe politique. L’opinion de l’auteur s’articule autour des multiples emprunts qu’elle fait d’auteurs qui ont écrit sur le sujet. Bien que les blogues ne soient pas d’égale pertinence, il est exact d’affirmer que leur importance «provient de l’effet qu’ils produisent, et des répercussions qu’ils ont sur le développement des enjeux publics». (Tadros, 2010)


L’exemple donné par Patricia, quant à l’utilisation du blogue en communication publique, reprend la notion de journalisme citoyen en l’accompagnant du journalisme traditionnel transporté sur la plate-forme qu’offre Internet. Elle explique que «les entreprises médiatiques n’ont d’ailleurs eu d’autres choix que de se lancer dans la construction de sites Web». (Tadros, 2010) Internet est une incontournable source d’informations pour un journaliste pour des fins d’enquête ou de reportage ou même pour un simple citoyen désirant satisfaire sa curiosité. Elle raconte que ce sont les blogues indépendants qui transforment et agissent directement sur le journalisme. Elle cite, par ailleurs, la chute de Dan Rather, lecteur de nouvelles, qui s’était inspiré d’informations trouvées sur un blogue pour une de ses nouvelles : provocation de sa fin précipitée.


Pour terminer son exposé, elle cherche à cerner l’impact que le blogue porte à la profession de journaliste. Dans un premier temps, elle endosse le point de vue du journaliste qui considère les blogues comme une menace à la fidélité de leur lectorat, et de la qualité de l’information. Dans un second temps, elle se contredit en endossant un second point de vue voulant que «pour le journaliste professionnel et les médias traditionnels, les blogues sont une façon d’apporter une valeur ajoutée et de fidéliser leur public». (Tadros, 2010) Cette ambivalence montre une nécessité de transformation et Patricia le souligne en citant Charron et de Bonville : «Les transformations que l’on croit observer dans le domaine de l’information sont des signes de l’émergence d’un nouveau paradigme journalistique, c’est-à-dire d’une nouvelle manière d’être journaliste, de penser et de pratiquer le journalisme». (1997, 52) Finalement, elle affirme que «le journalisme est en mutation, mais cela ne veut pas dire qu’il est en déclin pour autant». (Tadros, 2010)


Billet «désaccord & complément»


La définition atypique, formée de plusieurs sources, que Tadros propose est une façon intéressante de décrire le blogue. Cependant, elle ne transmet pas et ne s’encre pas sur la dimension fondamentale et importante du blogue, soit son côté communautaire à l’effet qu’il est un moyen interactif, participatif et rassembleur pour le grand public. Au Québec, il est important de se rattacher à la définition officielle du blogue offerte par l’Office québécois de la langue française qui décrit particulièrement bien, dans son ensemble, son concept:


« Site Web personnel tenu par un ou plusieurs blogueurs qui s’expriment librement et selon une certaine périodicité, sous la forme de billets ou d’articles, informatifs ou intimistes, datés, à la manière d’un journal de bord, signés et classés par ordre antéchronologique, parfois enrichis d’hyperliens, d’images ou de sons, et pouvant faire l’objet de commentaires laissés par les lecteurs » (2010: En ligne).


Patricia a effleuré la notion de la blogosphère en affirmant que le nombre de blogues avait rapidement augmenté. Cette «partie du cyberespace constituée par l'ensemble des blogues ou la communauté des blogueurs» (2010 : En ligne), compte au-delà de 130 millions de blogues. Ce qu’elle a oublié de dire c’est que la grande majorité des blogues a été abandonnée. Quenqua suggère, en s’appuyant sur une étude et les données du site Technorati, que plus de 95% des blogues sont présentement abandonnés, ce qui veut dire que seulement 7,4 millions sur les 133 millions avaient été mis à jour dans les 120 jours précédents l’étude (2009). Elle soutient également que «des sites comme Blogger, ou encore Metafilter, […], ont largement contribué à cette expansion fulgurante.» Ce qu’elle ne mentionne pas est d’abord l’apport des fils de syndication RSS au succès initial de cette nouvelle technologie. L’encyclopédie Britannica définit la technologie RSS comme a really simple syndication, anciennement RDF site summary ou rich site summary. Les fils RSS permettent un partage automatisé du contenu d’un site Web (2010: En ligne). Éric Boily, un collègue, ajoute que :


«La technologie des fils RSS permet alors aux blogues émergeant de diffuser automatiquement leur contenu à des abonnés ou à d’autres sites Web et constitue ainsi une des pièces maîtresses des blogues. Un lecteur de blogues peut donc s’abonner aux fils RSS de ses blogues favoris pour recevoir des alertes lorsque ceux-ci sont modifiés ou encore regrouper tous les blogues suivis sur une même page Web de type portail, par exemple google.com/ig, et ainsi avoir une vue d’ensemble de leurs changements. De la même façon, un lecteur peut s’abonner aux commentaires d’un article de blogue qu’il trouve particulièrement intéressant ou pour suivre les réactions à ses propres commentaires.» (2009 : En ligne)






Par ailleurs, il existe un second élément, plus étrange que le RSS, qui fait du blogue un succès. Le système «trackback», traduit par rétrolien, permet l’identification de l’origine des informations que les blogueurs se partagent. Simple, il leur permet de se référencer entre eux. «Lorsque [le blogueur] publie une info qui est inspirée ou extraite d’un autre blogue, [il] peut y ajouter un «trackback». [Celui-ci] envoie automatiquement une notification au site auquel [il] fait référence, ce qui permet à celui-ci de lister tous les sites qui reprennent ou commentent ses [billets].» (Citizenlab, 2005 :17) Ce moyen est efficace et gratifiant puisqu’il permet une circulation rapide d’informations entre plusieurs blogues.


En faisant le lien entre le blogue et la communication publique, Tadros affirme que l’histoire du blogue est courte. Considérant l’évolution rapide des TIC, l’aventure du blogue, qui dure depuis près de 15 ans, est pratiquement écrite et il est normal qu’elle soit «courte». Ce n’est pas une discrétion (utilisation du verbe «peut») que l’on a de «considérer le blogue comme faisant partie de la communication» (Tadros, 2010), mais une obligation. Aujourd’hui, les journalistes, les politiciens, les professeurs et le grand public en général ne peuvent faire abstraction de cette technologie dans leurs moyens de communiquer efficacement. Pour reprendre les mêmes termes utilisés de Demers et Lavigne, le blogue «participe au débat et aux enjeux publics». (2007) Il n’est pas qu’un simple participant passif et observateur, mais il en devient un élément déclencheur et provocateur de changement. Dans son analyse, il aurait été intéressant de développer soit l’aspect du journalisme citoyen ou soit l’aspect de l’utilisation par la classe politique. De cette façon, l’exploration aurait été plus poussée et il aurait été plus facile de constater qu’elles se portent en représentations extrêmement importantes de l’utilisation, de l’essor et de la popularité du blogue. Pour Patricia, avoir seulement gardé le journalisme citoyen aurait renforcé l’unicité de sa dissertation pour laquelle elle avait au départ annoncé sa saveur journalistique.


Billet «et vous public?»


Du point de vue de l’opinion publique, même de ceux qui ne font pas dans le blogue, celui-ci, quel qu’il soit, passionne, inquiète, dérange et interpelle. Il établit un dialogue avec soi-même ou encore avec les autres. Peu importe la tranche sociale, les blogues ne laissent personne indifférent. Tadros affirme que «tous les blogues ne sont pas pertinents» (2010) et perdent en intérêt. Le blogue donne une liberté qui «ne va pas sans risques et les blogues sans intérêt [sic], voire nauséabonds, vont se développer au même rythme que les publications de qualité.» (Pain, 2005 : 5) Cependant, cette liberté en est une d’expression. L’expression se couche sur les lignes cryptées, comme dans un journal personnel en ligne. Le blogue donne la liberté d’être soi-même. Pour être intéressé et intéressant, le blogue n’a qu’à se rapprocher de la représentation de l’auteur, transparent, regroupant passions et états d’âme. L’opinion publique est séduite par les meilleurs blogues qui «sont écrits par des passionnés. Il n’y a pas de secret, ils approfondissent leur sujet et le connaissent à fond. (Le Meur, 2006 : 69)


Le grand public aime sa simplicité, son interface facile d’emploi et la façon particulièrement novice de gérer le contenu publié. Le blogue constitue donc un lieu d’expression pratique où le vocabulaire employé est vulgarisé, avec une consonance ressemblant à celle du langage parlé. «On peut tout simplement vouloir bloguer, comme on parle en général, au bénéfice de gens partageant des valeurs communes et des intérêts communs.» (Lapointe, 2007 : 17) D’un simple clic, il désinhibe l’expression d’internautes qui n’auraient peut-être jamais osé se lancer et permettent de mettre au jour de nouveaux talents, des réflexions originales et des plumes acérées. (Le Meur, 2006 : 7) En se faisant plaisir ou en canalisant sa frustration et son insatisfaction, le public apprécie le fait de pouvoir laisser la trace de pensées et de moments inédits, mettre de l’ordre dans ses idées et pouvoir les retrouver facilement à l’aide de l’archivage. Quand le citoyen commence à publier son blogue, il l’envoie d’abord à ses proches pour qu’ils le lisent et qu’ils commentent. De cette façon, de fil en aiguille, la communauté s’agrandit à travers la multiplication des sources. «La raison d’être [du blogue] n’est pas ce qu’il contient, mais ce qu’il représente : un moyen de donner corps à ma personne dans cet espace virtuel qui se surimpose au réel.» On se manifeste, se sent écouter, se connaît un peu plus; on approfondit notre connaissance de l’être humain en ayant accès à l’information. De cette façon, le blogue fait de nous de meilleures personnes. (Lapointe, 2007 : 34-36)


De plus, «les blogues offrent bien plus que de l’information journalistique. [En ressentant une frustration vis-à-vis des journalistes désintéressés de leur public, les blogues lui] offrent, une possibilité d’interactions qui n’avaient jamais été aussi complètes dans les médias traditionnels. Les journaux par exemple ne publient en général que quelques lettres d’opinion de ses lecteurs tandis qu’un blogue a l’avantage de laisser libre recours aux commentaires et opinions des visiteurs.» (Boily, 2009 : En ligne) En partageant ses expériences avec les autres et ce, sans limites, le blogueur sera corrigé par ses propres lecteurs. De cette façon, il devra synthétiser et se discipliner afin d’être exact pour ainsi réfléchir adéquatement avec les autres. L’utilisation du blogue aura tendance à créer des thématiques et construire diverses communautés sur des territoires connus où se regroupent des internautes aux intérêts et passe-temps communs. «Il est un mini-réseau social à l’intérieur du méga-réseau social virtuel.» (Lapointe, 2007 : 6) Pour le grand public, le blogue n’est pas seulement une fontaine de nouvelles et d’actualités. C’est également une plate-forme où on s’y engage pour des grands débats de société, qu’ils soient sociaux, culturels, économiques ou politiques. Cet engagement sera l’engouement nécessaire à la formation d’un sentiment d’appartenance où l’identité sociale d’une nation, d’un groupe spécifique ou encore d’une personne se trouvera renforcée et même valorisée par les écrits et les échanges retrouvés sur un blogue. Aujourd’hui, on peut donc affirmer que le blogue rejoint [presque] tout le monde, ce qui rappelle la pensée de MacLuhan selon laquelle «le monde est un village planétaire» avide de nouvelles.


Billet «concret»


Selon Benoit Desavoye, le «besoin de pouvoir diffuser ses idées et d’échanger avec d’autres internautes est une attente légitime […].» (2005 : 21-22) Choisir le blogue, en tant qu’objet typiquement socio-technique, permet de se pencher sur une communication publique qui se construit selon le domaine. (Klein, 2007 : 11) À cet effet, la communication publique est «un champ d’étude de la communication de masse dans ses aspects théoriques aussi bien que pratiques et en considérant son impact sur les débats et les enjeux sociaux» (Cossette, 2006 :61). Tout individu qui s’engage dans une activité de blogging se pose assurément plusieurs questions qui amènent les notions de théorisation et d’éducation. L’interactivité qu’offre le blogue est une bonne façon de franchir ses limites et de permettre «l’éclatement des usages à la complémentarité pédagogique.» (Matagne al., 2007 : 125) Dans le cadre d’un cours universitaire, le blogue met en contact l’enseignant à ses étudiants, et les étudiants entre eux. Le cours Communication et changements technologiques (COM-6032) de l'Université Laval en est un bon exemple. La principale fonction pédagogique est centrée sur l’affichage des travaux obligatoires du cours, une sorte d’approfondissement de la matière à voir. Le blogue de l’enseignant (http://changementsexemple.blogspot.com/) est un prolongement virtuel de la classe. Il permet au professeur de publier les blogues de ses étudiants, d’y ajouter des commentaires, mais aussi d’assurer un suivi des travaux en cours ou de rappeler des informations transmises. (Matagne al., 2007 : 136) Chaque semaine, divisée par thèmes, il encourage l’ajout de la réponse à la question hebdomadaire, ou d’informations supplémentaires au bénéfice de tous les inscrits au cours, mais également des internautes et blogueurs externes qui seraient intéressés par leurs points de vue. Le blogue, comme espace personnel de l’étudiant, incite la notion d’extimité qui consiste à mettre en scène des contenus plus intimes et personnels, mais combien enrichissants. (Klein, 2007 : 214) Il pourra ainsi devenir un espace public de débats et d’apprentissage. Il peut également servir de carnet de bord, en offrant un dialogue avec ses collègues en apprentissage; de rapport puisqu’il fait appel au témoignage d’opinion et de réflexions critiques ou encore de portfolio, comme expose l’image suivante d’œuvres réalisées par un ami et disponibles sur la toile:


I got a great news this week! ”The Belles Seasons” series has been selected by the judging panel of the Applied Arts Illustration awards! These pieces will be included in theJune/July 2010 Photography & Illustration Awards Annual Applied Arts Magazine! Yay!


Billet «conclusion ouverte»


Les nouvelles technologies en général, les blogues en particulier, ont engendré de nombreux changements dans la nature de l’expression publique. C’est ainsi qu’on a vu apparaître, pour contrôler l’information, une certaine censure du Web de la part de l’auteur ou encore de l’éditeur du blogue. À certains endroits, on a également réglementé la pratique à partir de codes d’éthiques et de filets de sûreté qui limitent les abus et sanctionnent les fautifs. Est-ce suffisant? Envahissant? Plusieurs internautes, dont Markus Beckedahl, se portent en défenseur des droits de l’homme et de la liberté d’expression que permet habituellement un blogue. Son blogue, Netzpolitik.org, est un moyen de diffusion des nouvelles «portant sur les droits de l’homme, le monde du logiciel libre, l’accès à la connaissance, la société de l’information et les droits d’auteur.» (2005 : 38) Dans plusieurs pays, et même ici au Québec, les droits d’auteurs et numériques ont des conséquences sur la liberté d’expression publique. Peu de gens comprennent l’importance de la situation. Beckedahl et d’autres sensibilisent les internautes à ces problèmes afin qu’ils puissent se défendre. «Les initiatives qui visent à accroître la sécurité des populations s’accompagnent d’un resserrement abusif de la surveillance. [Même si l’éthique est une question d’honneur, et que ses codes donnent confiance à l’opinion publique sur l’authenticité de l’information,] le grand public ne se rend malheureusement pas compte que sa liberté est menacée.» (Ibid.) Pourquoi limiter arbitrairement son utilisation lorsqu’il a été créé pour laisser libre ses opinions qui choqueront et entreront en contradiction avec d’autres? Les commentaires jugés offensants, hors sujet ou extrêmement à côté de la traque ne sont-ils pas là pour lancer les débats sur les grands enjeux?












2730 mots

Barrett, Cameron. 1999. Anatomy of a Weblog : Weblog. En ligne. URL : http://camworld.org/archives/001177.html. Consultée le 4 avril 2010.


Beckedahl, Markus, 2005. «Allemagne. Un moyen rapide et efficace de publier son contenu» dans Reporters sans frontières, Guide pratique du blogger et du cyberdissident, Paris. p. 37-39


Boily, Éric, 2009. «Blogues : pouvoir au citoyen» In Communication et changements technologiques. En ligne. URL : http://changements.onirix.com/2009/12/07/blogues-pouvoir-aux-citoyens/. Consultée le 4 avril 2010.


Citizenlab, 2005. «Comment créer et mettre à jour son blog» dans Reporters sans frontières, Guide pratique du blogger et du cyberdissident, Paris. p. 17-22


Charron, Jean et de Bonville, Jean. 1997. «Le paradigme du journalisme de communication : essai de définition», Communications vol.7 no2, p.50-97.


Cossette, Claude. 2006. La publicité de A à Z, dictionnaire anglais-français. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 286 p.


Demers, François et Alain Lavigne. 2007. La communication publique, une priorité contemporaine de recherche. Département de communication de l’Université Laval, 22 p.


Desavoye, Benoit, Christophe Ducamp, Xavier de Mazenod et Xavier Moisant, 2005. Les Blogs. Nouveau média pour tous. M2 Éditions, Paris, 215 p.


Encyclopædia Britannica. 2010. « RSS ». In Encyclopædia Britannica Online. En ligne. URL: http://www.britannica.com/EBchecked/topic/1508925/RSS. Consultée le 5 avril 2010.


Gloaguen, Laurent. 2004. C’est quoi un blogue? En ligne. URL : http://embruns.net/carnet/etude-du-blogue/cest-quoi-un-blogue.html. Consultée le 1er avril 2010.


Klein, Annabelle, 2007. Objectifs Blogs ! Explorations dynamiques de la blogosphère. L’Harmattant. Communication et civilisation. Paris. 243 p.


Lapointe, Pascal et Josée Nadia Blouin. 2007. Science, on blogue! Le nouveau monde d'Internet. Québec: Éditions MultiMonde, 295 p.


Le Meur, Loïc et Laurence Beauvais, 2006. Blogs pour les pros. Dunod, Paris, 268 p.


Matagne, Julie, Michel Berhin et Anne-Claire Orban de Xirvy, 2007. «De l’éclatement des usages à la complémentarité pédagogique» dans Annabelle Klein, 2007. Objectifs Blogs ! Explorations dynamiques de la blogosphère. L’Harmattant. Communication et civilisation. Paris. p. 125-143.


Office québécois de la langue française. 2010. « blogue ». In Le grand dictionnaire terminologique. En ligne. URL: http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index1024_1.asp. Consultée le 3 avril 2010.


Office québécois de la langue française. 2010. « blogosphère ». In Le grand dictionnaire terminologique. En ligne. URL: http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index1024_1.asp. Consultée le 3 avril 2010.


Pain, Julien, 2005. «Les bloggers, nouveaux hérauts de la liberté d’expression» dans Reporters sans frontières, Guide pratique du blogger et du cyberdissident, Paris. p. 5-6


Quenqua, Douglas. 2009. « Blogs Falling in an Empty Forest » In The New-York Times. En ligne. 5 juin. URL: http://www.nytimes.com/2009/06/07/fashion/07blogs.html?_r=1. Consultée le 6 avril 2010.


Reichardt, Randy et Harder, Geoffrey. 2005. «Weblogs : Their Use and Application in Science and Technology Libraries», Science & Technology Libraries, vol. 25 no. 3, p.105-116.


Robitaille, Dany, 2010. «”The Belles Seasons” awarded!» In Dany’s blog. En ligne. URL : http://pickmyjellybrain.wordpress.com/. Consultée le 5 avril 2010.


Tadros, Patricia, 2010. «Le Blogue». In Patricia Tadros, 21 févrieir 2010. En ligne. URL : http://patriciatadros.blogspot.com/. Consultée le 24 mars 2010.

vendredi 26 mars 2010

Une facture choc électrique...

Plusieurs citoyens du territoire québécois ont déjà reçu au moins une fois une facture d’Hydro-Québec au montant mensuel à débourser exorbitant. Les récentes victimes: les quelques 120 000 abonnés au mode de versement égaux. Les mauvaises surprises que la Société d’État réservé à ses utilisateurs ne datent pas d’hier. La vidéo suivante en montre un bon exemple explosif :



Visiblement les systèmes de facturation d’Hydro-Québec connaissent des ratés. «L'objectif du mode de versements égaux (MVE) n'a pas été atteint. Mis en place pour stabiliser les paiements des consommateurs, c'est tout le contraire qui se produit.» (Therrien, 2009) L’informatique est mise en cause, et ses erreurs sont facturés aux abonnés. Il en coûte 20 à 60% plus cher et les clients mécontents se comptent par milliers. Outre ces erreurs de facturation, on parle également de coûts d’exploitation explosifs, de relevés de comptes qui n’arrivent pas à destination, d’historiques qui disparaissent…

Malgré tous ces problèmes, «la direction se refuse à dire qu’elle a commis une erreur[, et qu’elle a] acheté un citron.» (Argent, 2010) Elle se contente de citer son site Internet où «on peut lire que le MVE est la meilleure façon de gérer le paiement des factures d'électricité.» (Therrien, 2009)

Plus de 160 000 plaintes ont été reçues par Hydro-Québec. Certains auront pour réflexe de différer leur plainte à l'Office de la protection du consommateur. Encore là, ils se buteront à une absence de réponse et de soutien : Hydro-Québec n'est pas soumise aux règles de l'OPC. Sans explication, il est en bon droit de dire que les recours sont quasi inexistants. Certains détracteurs pencheront pour la procédure devant la Régie de l’Énergie du Québec (REQ), mais c’est beaucoup trop long et bureaucratique : entente initiale avec Hydro-Québec à tenter, en cas d’échec soumettre une plainte à la REQ qui décidera si elle est recevable, et dans ce cas tiendra une audience afin de résoudre le conflit.

Ouff!!! Je comprends maintenant pourquoi des gens se tournent vers la caméra pour faire passer leur message, dénoncer l’injuste foutaise et essayer de changer le monde, ou du moins les manières de faire des grosses entreprises.


Afin de terminer mes interventions au babillard du cours, laissons-nous dans la joie et l’allégresse avec un petit moment comique et d’extase qui aborde un autre dossier chaud d’Hydro-Québec, le projet hydroélectrique sur la rivière de la Romaine.




Argent, 19 mars 2010. «Facturation: Hydro a-t-elle acheté un citron ?» In Site de Canoe.ca. En ligne. URL : http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/03/20100319-150531.html. Consultée le 26 mars 2010.


Therrien, Yves, 20 juillet 2009. «Une facture plus salée pour plusieurs abonnés d'Hydro-Québec» In site de Cyberpresse.ca. En ligne. URL : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/200907/20/01-885732-une-facture-plus-salee-pour-plusieurs-abonnes-dhydro-quebec.php. Consultée le 26 mars 2010.

lundi 15 mars 2010

Crise de confiance : exprimez-vous!

Citoyens du «free world», les individus vivent une crise de confiance envers nos technologies de l’information. Ils peuvent aujourd’hui s’exprimer librement, sur la plate-forme de leur choix, afin de s’engager socialement et de «vomir» leurs réflexions et leurs frustrations pour le «bénéfice» du réseau. Ces messages ne deviendront-ils pas le salut à un changement de comportements dans la sphère sociale? Du mois, ils «démontre[nt] que le citoyen n'est pas aussi inerte qu'on peut le croire.» (Bélanger, 2003)

Je dois dire que plus je vieillis, plus je prends conscience et connaissance du monde dans lequel je vis. Je véhicule même une méfiance générale en beaucoup de choses qui m’entoure. À l’heure technologique, je suis en mesure de saisir l’instant présent et de me permettre de le critiquer de façon structurée ou désengagée en m’appuyant sur les ressources qui me sont offertes. J’évolue, moi-même, dans ce cadre où l’expression est directe et devenue une nécessité démocratique absolue.

À l’automne 2009, lorsque la ministre de la Justice, Mme Kathleen Weil a annoncé que «le Québec [était] devenu […] la première province à se doter d'une politique contre l'homophobie,» (Radio-Canada.ca, 2009) j’aurais voulu faire pause, prendre une photo des différents visages autour de moi et de noter les commentaires suscités par cette relance du débat sur l’homosexualité. Cette journée-là, j’étais avec mes collègues juristes, qui se sont vite transformés en journalistes et en critiques de l’actualité commentant, dans tous les sens, l’implication de cette nouvelle politique progressiste. Le débat constaté s’est transporté sur la page du site de Radio-Canada qui traite de cette nouvelle. Encore là, on peut suivre et lire les commentaires de tous les genres que les individus engagés partagent en ligne. Pas moins de 196 commentaires ont été inscrits dans la place laissée à cet effet, le dernier datant du 26 janvier 2010. Ces répondants s’ouvrent à la question frontale, mais implicite, que ce médium offre sur la place publique. Radio-Canada permet, d’une certaine façon, que les citoyens débattent des questions ou enjeux publics qu’ils estiment fondés ou non, et, par le fait même, combattent un sentiment de frustration.

Le seul fait de se plaindre sur le Web établit-il une redéfinition de la relation entre les citoyens internautes et le pouvoir? On peut dire que c’est la démocratie à son meilleur. Le journalisme citoyen donne «la parole au peuple». (Codère, 2009) Ce journalisme fait appel aux plus motivés qui ont assez d’ambition, de temps et de verve pour s’y consacrer. La plupart de ces disciples occupent déjà un autre emploi et ceux qui travaillent sur la Toile n’ont pas le temps de réellement se prononcer ou d’émettre une opinion. Pour reprendre les termes de Jean-François Codère, ceux qui traitent d’un sujet «nuisent à leur objectivité: parce qu'ils détestent telle ou telle entreprise, parce qu'ils s'opposent à tel ou tel politicien, parce que leur beau-frère a une entreprise dans ce domaine-là, etc.» (2009) Ils envahissent la Toile, parfois pour rien, sans créer de nouvelle puisqu’il y a absence d’objectivité. Ces envahisseurs servent-ils une cause? J’attends toujours une réponse…




Bélanger, Pierre C. dans Michel Dumais, 2003. «Technologie: À propos du journalisme citoyen» In Site Le Devoir. 11 août. En Ligne. URL : http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/33661/technologie-a-propos-du-journalisme-citoyen. Consultée le 8 mars 2010.

Codère, Jean-François, 2009. « Blogues, journalisme citoyen et communisme». In Site de Rue Fronctenac. 20 mai. En ligne. URL : http://ruefrontenac.com/jfcodere/5571-jean-francois-codere-blogue. Consultée le 8 mars 2010.

Radio-Canada.ca, à jour le 12 décembre 2009. «Politique contre l'homophobie». En ligne. URL : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/12/11/002-quebec-homophobie.shtml. Consultée le 8 mars 2010.

dimanche 7 mars 2010

«Avatarement» non-initié.

L’univers virtuel créé de façon artificielle et qui accueille une communauté d’individus qui interagissent et vivent socialement, sous forme d’icônes appelées «avatars», ne m’a jamais attiré. Je n’ai jamais osé m’inscrire et prendre part à ces relations sociales en me créant une représentation virtuelle et idéalisée de mon moi personnel. Je n’ai jamais voulu m’aventurer et devenir un joueur à la recherche de gloire, de conquêtes et de compréhension de ma personne. L’écho du déchiffrage des mondes virtuels ne s’est pas encore rendu à mon oreille et n’a pu titiller ma curiosité.


Avant les lectures de la semaine, je ne connaissais pas l’existence de l’espace créé par Second Life. L’avatar était pour moi questionnement. J’ai pris connaissance et conscience de ce terme et de ce phénomène, dans une autre perspective, avec le film de James Cameron portant le même nom. Pour moi, les représentations que l’internaute se fait de lui-même dans un univers virtuel donné ne portaient pas de nom. Mon manque de culture face à ce sujet, jusqu’à présent, ne me dérangeait pas du tout.

Le pseudo que j’utilise pour le chat ou encore sur mon blogue représente exactement qui je suis puisque c’est mon prénom. Les sites de rencontres virtuelles m’éteignent au plus haut point. Je n’ai pas ce besoin intrinsèque de posséder un avatar à mon image qui me «[permet] d’exister dans [un] nouvel environnement où [je n’ai] pas de corps, mais aussi [de m’en] protéger, de façon plus ou moins accentuée selon l’hostilité de l’endroit où [je me] trouve. (Feitz, 2007)


«Je suis, donc j’existe!» J’ai une identité propre, j’existe et je construis ma place dans ce monde réel qu’est le mien (et le vôtre). Je n’ai aucunement besoin d’un avatar pour me le rappeler ou pour me donner ce «je-ne-sais-quoi». Je suis une entité dans la communauté québécoise, dans la solidarité nationale canadienne. Je n’ai pas besoin de me retrouver ailleurs dans un regroupement virtuel pour communiquer, transformer, créer ou exister.


Est-ce que nos «émotions se dévoile[nt] grâce à une nouvelle place faite au corps? [Devient-il] malléable, capable de ressentir les émotions à distance, de se sentir virtuellement, de s’imaginer [des] adversaires?» (Balbo, 2003) «[Y a-t-il] une sorte de fusion mentale qui s'opère? Les gens se reconnaissent dans l'avatar et emportent une part de l'avatar avec eux», explique Jesse Fox. «Cela crée un lien instantané qui s'enracine dans l'inconscient». Le fait de se voir crée-t-il une invitation ou une incitation au meilleur, à des actions préférables à d’autres? Cela restera inconnu pour moi puisque, même après tout ce que j’ai lu et entendu sur les mondes virtuels, je ne sens pas l’envie de me lancer dans cette aventure. Je préfère, et de loin, rester les deux pieds sur terre!


Agence France-Presse, 2010. «Créer son avatar... et le prendre en exemple» In Site de technaute.cyberpresse.ca. 26 février 2010. En ligne. URL : http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201002/26/01-4255730-creer-son-avatar-et-le-prendre-en-exemple.php. Consultée le 28 février 2010.


Balbo, Sophie. 2003. « Les communautés de jeux en réseau ou la reconnaissance des émotions: vers un nouveau type de rapport au corps ». in Roustan, Mélanie (Sous la dir.). La pratique du jeu vidéo : Réalité ou virtualité. Paris : L’Harmattan, pp. 83-93.


Feitz, Anne. 2007. « Salut à toi l’avatar ». in Enjeux - Les Échos, hors série n° 3, décembre. [En ligne]. URL: http://www.lesechos.fr/enjeuxlesechosvirtuel/pdf/hors-serie/hs03.pdf . Consulté le 28 février 2010 .

lundi 22 février 2010

Trop facile ?!?!


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Lancée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie accessible en ligne qui alimente son contenu par les contributions personnelles d'internautes. Pour ma part, je n’ai jamais osé ni pris le temps de contribuer à cette encyclopédie virtuelle. Bien qu’il représente un outil intéressant quand on ne possède pas une bibliothèque à porter de main ou chez soi, je compte parmi les sceptiques de la fidélité et de l’exactitude des propos et contenus scientifiques qu’on y retrouve. Je ne suis pas de cette nouvelle cohorte qui se relâche et opte pour la facilité, donc pour Wikipédia. D’utilisation simple et pratique, il me sert qu’à me donner une idée générale sur un concept, un sujet ou une interrogation. Dès que ma réflexion doit être plus pointue, je fais appel, et Dieu m’en garde, à des sources scientifiques spécialisées sur le sujet choisi. Le copier-coller n’est pas ma tasse de thé, bien qu’il nous sauve parfois des reformulations à n’en plus finir. Ses limites m’attisent et me font voir ailleurs, surtout lorsque la compréhension d’une donnée scientifique devient plus ardue par ce site. Pour moi Wikipédia est une source constante de doute. Cependant, il est inquiétant de voir la confiance aveugle que certains étudiants accordent aux informations inscrites sur ce site, sans qu’aucun professeur n’émette de réticences. «[…], il serait dangereux de laisser les étudiants chercher seuls de l’information avec cet outil compte tenu de l’hétérogénéité de la qualité des articles et de l’esprit critique souvent pas suffisamment développé chez les étudiants pour faire la part des choses entre l’information digne de confiance et celle qui ne l’est pas.» (Julien, 2006) Ce ne peut que constituer un point d’encrage pour faciliter la quête plus approfondie. Les articles qu’on y retrouve se doivent d’évoluer pour s’améliorer. Le temps et l’avenir nous laissent l’impression qu’ils seront bénéfiques. Sinon, ses limitations pourraient causer sa perte. «Pour le professeur Lichtenstein, ces multiples « limitations » de Wikipedia conduiront – et conduisent déjà – des internautes à développer des encyclopédies de niche, jusqu’à Google avec son projet Knol.» (Marchive, 2008)


Julien, François. 2006. «Peut-on avoir confiance en Wikipédia?» 23 mai 2006. En ligne. URL : http://eclec-tic.blogspot.com/2006/05/peut-on-avoir-confiance-en-wikipdia.html. Consultée le 21 février 2010.


Marchive, Valéry. 2008. « Faut-il faire confiance à Wikipedia ?» In Site pcworld.fr. 15 septembre 2008. En ligne. URL : http://www.pcworld.fr/2008/04/15/internet/faut-il-faire-confiance-wikipedia/5971/. Consultée le 21 février 2010.

dimanche 21 février 2010

À l'heure du courriel

VOICI LE COURRIER ÉLECTRONIQUE

«[He] created something big, but he is know for something verry small.» (Cavender, 1998) Bien que certains doutent de sa paternité, Ray Tomlinson fut l’inventeur et l’expéditeur, en 1971 [ou 1972], du premier courrier électronique. Il associa deux programmes (SNDMSG et READMAIL) pour créer un contact d’échange de messages d’un ordinateur à un autre. «Il [créa] 2 boîtes aux lettres électroniques sur 2 ordinateurs situés côte-à-côte et réussit à envoyer un message d’un ordinateur à un autre.» (Arobase.org, 2010) Vous avez un nouveau message : le courrier électronique venait de naître.


Le courrier électronique se définit comme «le service de transfert de messages envoyés par un système de messagerie électronique via un réseau informatique (Internet) vers la boîte aux lettres électronique d'un destinataire choisi par l'émetteur. [C’est un] service de correspondance […] à travers un réseau informatique.» (Techno-science.net, 2010) Son utilisation correspond à un échange ou un envoi de plusieurs messages à partir d’un ordinateur via un modem qui «métamorphose, déconstruit et reconstruit» le texte à travers ledit réseau. C’est l’équivalent électronique de la poste traditionnelle. La transmission papier se trouve transformée et cryptée selon un protocole Internet.


Ce moyen de communication est peu coûteux : peu importe où se trouve le destinataire du courriel (contraction entre courrier et électronique) dans le monde, le coût demeure le même. Simple et rapide, il suffit de posséder un ordinateur, une connexion réseau, une adresse électronique et les connaissances nécessaires pour remplir les exigences d’envoi. Il faut d’abord créer une adresse de correspondance : l’identité de l’utilisateur + @ + le domaine du prestataire de service. Ensuite, composer un message via le clavier de son ordinateur où l’en-tête de l’email (anglicisme d’usage) sera composé des informations utiles pour que le message arrive au destinataire. On remplira les champs Mail to et Subject. Le champ central de la page, vide, sera rempli par le texte à transmettre. C’est ici l’endroit où l’écrit classique, «présent et réel, se verra asséché et momifié dans une position de laquelle il ne peut s’échapper.» (Fischer, 2003 : 129) Finalement, l’utilisateur n’aura qu’à appuyer sur Send et «voir» son message mémorisé se diriger par réseau vers son destinataire. Une procédure simple, comme faire parvenir une lettre par la téléphonie.




POURQUOI L’UTILISER EN COMMUNICATION PUBLIQUE?


Depuis 1993, le courriel Internet est un facto standard, d’usage régulier et indispensable. (Arobase.org, 2010) Il est vite passé d’un avantage à un outil essentiel. Rencontrant le besoin professionnel d’écrire, l’exercice de certaines professions s’est vu modifier par son usage. Le courriel permet de tisser des liens entre différents groupes de personnes à travers la planète, d’avoir accès à des informations diffusées et de partager ses propres connaissances informatives. [Communautique, 2006) Il sert de fil entre vous et l’autre, que vous ne connaissez que dans le cyberespace. Rappeler que la communication publique est «un champ d’étude de la communication de masse dans ses aspects théoriques aussi bien que pratiques et en considérant son impact sur les débats et les enjeux sociaux» (Cossette, 2006 :61) démontre que la messagerie électronique ne fait que faciliter le travail des relationnistes publics.


En relations publiques, cette communication formelle permet un échange et un partage directs des informations d’utilité publique via les communiqués de presse, le compte-rendu de réunion, ou par les documents importants de dernière minute. Les relationnistes utilisent cet outil électronique puisqu’il maintient un lien social tout en facilitant la diffusion immédiate et rapide d’un document. À l’heure où les informations se propagent rapidement et parfois sans contrôle, il est essentiel d’atteindre encore plus rapidement l’ensemble des médias de masse. Le courrier électronique se trouve tout désigné (Maisonneuve, St-Amand et Lamarche, 2003 : 150) puisqu’il représente un pari prometteur dans cette course contre la montre.


Le communiqué de presse envoyé par courriel vise à informer, faire savoir, rendre compte ou faire valoir en un temps minimum. Sa légitimité se trouve dans l’intérêt général où l’on doit écouter les attentes, les interrogations et les apports du débat public. Lorsque les acteurs des relations publiques ciblent un ou plusieurs destinataires, ils s’assurent de favoriser les relations sociales en renforçant le sentiment d’appartenance à une collectivité du citoyen pris en considération pour son rôle d’acteur dans le succès d’une campagne de relations publiques. Le courrier électronique permet d’accompagner les résultats directs de changements comportementaux. «Les emaileurs […] avertis doivent apprendre à connaître leurs interlocuteurs, leur rapport à l’e-mail, et accepter de ne pas s’offusquer si certains d’entre eux répondent tard, voire jamais.» (Moulard, 2005)


La communication publique à travers les relations publiques et l’usage du courriel agit comme acteur de structuration de l’espace public et donne un sens à l’attribut du pouvoir. Cette messagerie apporte l’avantage de pouvoir transmettre l’information et influencer l’opinion ou le pouvoir public à toute heure du jour. «Sur les réseaux, le texte bénéficie d’un pouvoir inconnu à l’imprimerie, l’accélération prodigieuse à l’instantané.» (Fischer, 2003 : 41) Tout se fait à distance, derrière l’ordinateur, et il ne suffit que d’un simple clic pour que l’effet bombe d’une annonce importante explose dans tous les sens désirés. Les relationnistes tendront à tirer partie des possibilités qu’offrent cette technologie puisqu’elle donne «un pouvoir énorme et une importance socioéconomique prédominante.» (Fischer, 2003 : 21) Ce qu’il y a d’extraordinaire avec le courriel, c’est que les réactions et les réponses reviennent instantanément et par le même médium. Le courrier électronique abaisse les barrières de la poste traditionnelle et de l’inconfort du téléphone. Il devient un moyen de déculpabilisation en jouant un rôle de réassurance ou de lien subsidiaire entre les différentes parties. Du citoyen moyen aux hauts fonctionnaires, tous prendront plus facilement l’initiative de participer à une plate-forme de relations publiques grâce à cette technologie de l’information. Bientôt, il faudra comprendre que le contrôle de l’information passe par le courrier électronique.


USAGE CONCRET


Pour les entreprises ou organisations, le courrier électronique représente un outil marketing et de propagande qui permet de mobiliser, de collecter et de faire la promotion directe de ses produits, services auprès des destinataires de sa liste de diffusion. L’exemple de l’utilisation magistralement pensée du courrier électronique dans la sphère publique revient au Président américain Barack Obama et à son équipe de campagne lors de la présidentielle américaine 2009. «Mensuellement, [et même périodiquement], il envoyait plusieurs courriels qui avaient pour but de rester en relation avec ses partisans [et de galvaniser ses troupes à l’approche d’un moment historique].» (Demers-Boulet, 2009) Le courriel est devenu pour le futur 44e leader du Free World un vrai trésor de guerre. Le sujet ayant déjà été traité lors d’une session ultérieure, veuillez vous référer à l’adresse suivante pour connaître plus de détails (voir http://www.arobase.org/newsletters/barack-obama-email.htm#exemples).


Un second exemple, à plus petite échelle, est celui que mon employeur, le Grand Théâtre de Québec, fait de l’utilisation d’une liste de diffusion (Gtq@gtq.ro[…]) pour entrer en contact avec tous ses employés. Pourquoi? Pour diffuser simultanément des directives nouvellement adoptées, les horaires mensuels de travail, la nomination d’un employé, l’Interactif de la société, les rencontres sociales à venir, les offres, les faits saillants, les forums, les sondages et toutes autres données significatives et importantes, et ce en exclusivité. Un parallèle peut être établi avec la Campagne «Yes we can». L’email attire immédiatement l’attention du récepteur qui se sent interpelé et invité à participer. Il n’y a pas d’intermédiaires, la direction s’adresse directement aux employés, qui, à leur tour, communiquent avec leurs collègues. L'inscription à cette liste est automatiquement liée à l’embauche au sein de cette société, et restreinte à ses employés et à ses partenaires. L’employé y représente un numéro et son adresse courriel y est associée, ce qui permet une consultation facile, ne contraignant pas l’utilisateur et respectant sa vie privée. Son usage actuel joue d’innovation puisqu’on pousse jusqu’à personnaliser aux styles et aux goûts de ses employés, y allant même jusqu’à débuter le message par leur prénom. Une idée brillante et un usage efficace de ce moteur de l’activité! L’usage du courrier électronique dans sa communication interne publique réunit, dans une même unité familiale, toutes ses composantes. Quand l’administration décide d’adopter un tournant vert avec sa politique de développement durable, elle mobilise ses troupes. Le Grand Théâtre, de cette façon, offre une gestion transparente quotidienne et une liberté d’expression face à des idées et des opinions constructives, fait preuve d’une «écoute» active et donne un feed-back interactif de façon efficace. «Ne pas comprendre le principe fondamental de cette nouvelle technologie, c’est au mieux négliger d’intéressantes possibilités, au pire conduire son entreprise à la catastrophe.» (Fischer, 2003 : 56)


CRITIQUE : UN SPAM DU PUBLIC


«[…] L’utilisation du courrier électronique demeure la principale utilisation que font les consommateurs d’Internet (Léger Marketing, septembre 2001).» (Fischer, 2003 : 62) Comme le dit si bien Tomlinson : «As email becomes rooted deeper and deeper in modern life, a certain structure – for better or for worse – is an inevitable part of its explosive growth.» (Cavender, 1998) Les publicitaires profitent de cette popularité pour utiliser la technologie comme outil de diffusion. Plusieurs entreprises envoient, sur une base régulière, des publicités relatives à leurs produits. Cependant, cet envoi devient nuisible lorsqu’il envahit massivement les boîtes aux lettres électroniques.


Du point de vue du public, le courrier électronique est enchaîné à un boulet menaçant la sécurité et la fiabilité des communications entre plusieurs abonnés de l’Internet : le pourriel ou «SPAM». Au départ, les messages commerciaux non sollicités représentaient un ennui léger et mineur. Depuis, le nombre a pris du volume et est devenu «un problème social et économique important qui mine la productivité individuelle et commerciale des Canadiens, […]. Le pourriel entrave [par son contenu frauduleux ou offensant] l’utilisation efficace du courriel pour les communications personnelles et commerciales, et menace la croissance et l’acceptation du commerce électronique légitime.»


Tous les usagers du courriel reçoivent de façon ponctuelle des messages commerciaux, comportant un en-tête objet faux ou trompeur destiné à déguiser l’origine, le but ou le contenu du courriel. D’abord moyen utilisé pour attirer l’attention du destinataire sur une gamme de produits ou services, ses créateurs l’ont transformé en un énorme problème saturant les boîtes de réception. «Les rapports sur la circulation du courriel indiquent que le pourriel représentait environ 10 p. 100 du volume total de courriels en 2000. […] au milieu de 2003, le nombre de messages électroniques commerciaux non sollicités avait dépassé celui des communications légitimes; à la fin de 2004, le pourriel représentait 80 p. 100 du courriel global.» (Groupe de travail sur le pourriel, 2005 : 7)



«Cette stratégie [d’utilisation a peut-être] le mérite de pressentir le consommateur comme un être désirant communiquer avec son détaillant, comme et quand il le veut, incluant souvent de façon traditionnelle.» (Fischer, 2003 : 67) Sauf que son contenu et sa fréquence représentent un problème d’ordre éthique et criminel, puisque le particulier ne peut accepter la réception de publicité s’il ne l’a pas initiée par quelques moyens que ce soit. Peu coûteux pour les annonceurs, il crée de l’inefficacité, cause du tort et entrave la confiance. Il en est autrement pour les utilisateurs du Web qui voient une hausse considérable du prix pour le traitement et le filtrage de ces indésirables.


Lorsque les messages non sollicités envahissent nos boîtes aux lettres, ils empêchent la libre circulation de courriels désirés. De plus, les courriels sont des objets de mémoire et de traçabilité dangereuse à la fois pour ceux qui les envoient et ceux qui les reçoivent. Les usagers du pourriel l’ont vite compris et font preuve d’ingéniosité pour l’obtention des adresses électroniques. Le pourriel a fait place à des «logiciels espions et à l’usurpation d’identité découlant du hameçonnage et autres activités illicites en ligne […].» (Groupe de travail sur le pourriel, 2005 : 10) Les liens compris dans les pourriels représentent souvent des pièges qui vous amènent sur de fausses pages pour vérifier vos informations personnelles, ou encore sur des forums. Trop d’utilisateurs se font avoir et laissent leurs informations électroniques sur ces faux endroits prévus. Il faut protéger et réserver l’adresse courriel pour les contacts personnels et professionnels de confiance pour éviter que les programmes frauduleusement créés extraient ces importantes données. Finalement, il faut savoir se méfier des sites de jeux gratuits, de visionnement de films pour 1$ ou des annonces de gros lots. Ne rien essayer, ne rien acheter et ne rien répondre via les pourriels. Les logiciels espions (Spyware) ou les moteurs de balayage (Spambots) sont très astucieux, ils surveillent nos moindres gestes sur le net, recherchent tout ce qui contient une adresse électronique, les enregistrent et les font suivre. La suppression de tout ce qui paraît étrange dans les boîtes de réception est une bonne façon de ne plus en recevoir dans l’avenir.


RÉFLEXION : FOSSÉ LIMITÉ CONFIDENTIEL?


Quelle garantie offre le réseau Internet quand à la qualité de service et la protection des renseignements échangés? Quelle est la confiance accordée à sa sécurité? On ne peut jamais être sûr que le destinataire a bel et bien reçu et consulté ce qu’il lui a été envoyé. Un courriel peut se perdre, disparaître ou être détourné. «[…], le courrier électronique, circule «à ciel ouvert», au vu et au su de quiconque parmi les millions de branchés voudra bien se donner la peine de capter au passage n'importe quel message lancé sur cette autoroute électronique. […] Pour les juristes, avocats ou notaires, ces caractéristiques du courrier électronique sont lourdes de conséquences. Soumis à de strictes et lourdes obligations en matière de protection des confidences données par le client – […] le sacro-saint "secret professionnel" - le professionnel du droit peut-il se permettre l'utilisation d'un outil de communication qui, en apparence, offre aussi peu de garanties de confidentialité?» (Cassius de Linval, 1996)


Le fait d’ouvrir, de supprimer ou de détourner des correspondances adressées à des tiers est criminel. La réalité des nouvelles technologies est que le juriste doit jongler avec ces possibilités. Comment fait-on pour veiller à ce que le courrier électronique reste un outil valable pour les communications professionnelles, d’affaires et personnelles légitimes? Il va de soi qu’une fois que le document désiré confidentiel est rendu public, il perd son statut et sa protection au secret professionnel. Certains diront d’utiliser un en-tête d’avertissement, comme les pages de garde lors de la transmission par fax. Cependant, la confidentialité annoncée attire la curiosité humaine. Le juriste devra faire jouer son talent d’orateur pour justifier, par «le jeu combiné des articles 36(2) et 2858 C.c.Q.» (Cassius de Linval, 1996), que la page de garde suffit à indiquer l’intention des parties de garder leur communication confidentielle. L’avocat, pour l’instant, devra toujours se garder d’aviser son client qui opte de son propre gré pour la communication par courriel, qu’il se rend vulnérable aux risques inhérents, réels et appréhendés de cette utilisation. À suivre…



Les réseaux d’Internet, donnant un accès immédiat aux informatives et diversifiées qui circulent, entraînent la modernisation de notre société. Les nouvelles technologies font appel à de nouvelles pratiques de communication et à des modèles culturels hétérogènes, de façon à ce que chaque individu se définit facilement par ses multiples cultures. Le processus de diffusion planétaire, par le courrier électronique, «provoque une explosion de la problématique identitaire à l’échelle des individus comme à celle des collectifs (Castells, 1999).» De plus, il creuse un fossé entre le Nord et le Sud, entre les pays industrialisés et ceux qui sont en développement, entre les riches éduqués et les pauvres illettrés.


Si des millions d’individus vivant principalement dans les pays industrialisés ont accès à l’information et à la connaissance grâce aux réseaux électroniques, des centaines de millions d’autres, dans les pays en développement, en sont privés et sont aujourd’hui cantonnés dans une sorte de «ghetto cybérien» qui les tient à l’écart de la société de l’information en devenir. Réduire cette criante inégalité est devenue aujourd’hui une préoccupation prioritaire pour l’ensemble de la communauté internationale, organisations intergouvernementales, gouvernements, secteur privé, société civile réunis. (Fischer, 2003 : 200) L’universalité de l’accès, voilà la fracture qui s’identifie à l’horizon. Où sont l’équité et l’égalité sociales?


Quelles sont les chances pour les communautés moins fortunées (chanceuses) de recevoir et d’envoyer des centaines de courriels, consulter ou créer des milliers de sites Web, d’avoir accès à la richesse que comporte Internet, à une éducation contemporaine ou à la recherche d’emploi? Les chances sont effectivement minces puisque la mondialisation et l’apparition de nouvelles technologies et de la communication délaisse des milliards de personnes. «Seulement 2,4% de la population mondiale, soit une personne sur 40, sont branchés sur Internet, dont l’UNESCO dit pourtant qu’il sera probablement, à l’échelle mondiale, l’outil le plus important de ce siècle pour l’enseignement et le développement culturel. […] ne rien faire, laisser l’explosion des connaissances s’amplifier dans les sociétés technologiquement riches tandis que les pays pauvres resteraient de plus en plus loin en arrière, conduirait à des mécontentements généralisés et menacerait toute chance de tendre vers une harmonie mondiale et une compréhension internationale.» (Paul Kennedy, 2000) Voilà un défi de taille qui ne nous permet pas de perdre du temps pour le relever.


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Acharya, Lalita. 2004. «Le fléau du pourriel» In Site de Liste de publications : Bibliothèque du Parlement – Service d’information et de recherche parlementaires. 10 février 2004. En ligne. URL : http://www.parl.gc.ca/information/library/PRBpubs/prb0337-f.htm. Consultée le 14 février 2010.


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