Blogue créé dans le cadre du cours Communication et changements technologiques (COM-6032) de l'Université Laval.

samedi 30 janvier 2010

Le développement des société est-il un esclave des technologies de l'information?

Les technologies de l’information et le développement des sociétés forment un tout indissociable. La question à se poser reste à savoir quoi influence quoi? Est-ce la société qui a besoin des technologies? Les technologies deviennent-elles des outils de la société? Chose certaine, il existe un besoin éternel à satisfaire : celui de la communication!

Il va de soi que la société, pour se développer, doit informer. Allant du bouche-à-oreille jusqu’à l’ère moderne de l’Internet, le temps nous enseigne la nécessité de faire circuler l’histoire, les connaissances, les expertises, les compétences, les péripéties, les découvertes… Ce transfert de l’information s’effectue de façon naturelle, quel que soit le moyen utilisé. En fait, les technologies de l’information sont au service de ce besoin collectif, celui du transfert de l’information qui, lui, devient la solution au développement social.

Les artisans de chacune des époques que le monde a traversées communiquèrent à l’aide des outils disponibles. L’humain, étant ce qu’il est, possède cette nécessité d’évoluer et de continuellement se développer. C’est ainsi que nous avons assisté au développement technologique parallèlement au développement des sociétés. « Unus pro omnibus, omnes pro uno!» (Wikipedia, 2009) Les technologies de l’information et le développement des sociétés ne forment qu’une équipe. Les deux ont besoin de l’un comme de l’autre.

Cependant, l’impatience mène à l’accélération du transfert de l’information et des connaissances. Ce besoin d’informer crée celui de recevoir encore plus d’information. Le développement des technologies devient donc incontournable et le monde assiste à la naissance d’une multitude de moyens variés et de supports différents de communication. Notre quotidien respire la technologie, chaque jour (ou presque), la société se trouve envahie par une innovation technologique. Elle est continuellement à la recherche du meilleur, de la rapidité et de la qualité d’information. Nous en sommes à l’ère technologique où tout doit se trouver à la portée de la main (iPad). Cette continuelle évolution technologique ne peut que se poser en effet positif dans le quotidien des sociétés (pour l’instant).

La technologie de l’information porte et donne accès à des connaissances restreintes dans certaines zones sous développées du globe. De plus, elle permet à certaines communautés en crise de partager et de faire part de ce qu’ils voient, vivent et entendent au reste du monde. Ces images nous parviennent et font le tour du monde.

Prenons l’exemple du «village d’Entasopia, à 150 km de Nairobi, sur une route de terre, [qui] regroupe tous les clichés africains. Maisons faites de branches et de bouses de vache, […] L’endroit semble coupé du monde. À preuve, les journaux sont livrés une fois par mois, par camion. Ce hameau a pourtant accès à Internet haute vitesse! […] «L’information amène la démocratie, soutient le directeur de Google en Afrique de l’est, Joseph Mucheru. Nous pouvons aider la population à se forger une opinion si tous ont un accès égal aux technologies.» […] la majorité des utilisateurs regardent des vidéoclips. Mais il y a aussi des extraits qui montrent comment entreposer les récoltes ou faire pousser des légumes.» (Coutu, 2010 : 59) Voilà un exemple de l’utilisation intelligente des technologies : permettre l’évolution et le développement de communautés à travers le monde afin qu’elles puissent bénéficier d’un monde meilleur.

Un monde meilleur dans un corps sain. Effectivement, aujourd’hui la technologie permet à l’individu de se sentir plus à l’aide et moins coupable, en profitant du confort de sa résidence pour «faire de l’exercice physique». La wii fit répond désormais à ce besoin.

Et que dire de l’univers journaliste, de ses grands reportages et de ses couvertures d’évènements internationaux. Retournons au 6 février 1952, temps où la télévision faisait à peine son entrée sur le marché de l’information. Une jeune femme de 26 ans faisait son apparition au grand écran et devint la reine au règne «éternel». Le couronnement d’Elizabeth II fut le «premier grand événement mondial de la télévision […] [qui faisait place à la fascination et l’émerveillement […] provoqués chez les enfants des années 1950… C’était comme un livre ouvert sur le monde qui nous entourait, mais un livre qui s’animait, un album avec des milliers d’images qui bougeaient, des personnages qui vivaient devant nos yeux.» (Derôme, 2002) Cet événement amenait de la nouveauté remarquable autant sur le plan du contenu que sur la forme.

La technologie fait partie intégrante de notre vie. Nous avons développé une dépendance à celle-ci et nous ne pouvons vivre maintenant sans elle. Essayez, pendant une semaine complète de vivre sans téléphone, ni télévision, ni radio, ni iPod, ni Internet. Vous en arracherez, c’est ce qui est malheureux. La facilité que ces technologies ont à faire de notre vie une roue qui tourne trop facilement nous poussera probablement un jour vers l’extinction des échanges sociaux, un monde sans mots. Peu importe où vous vous informer sur le web afin de satisfaire votre curiosité ou encore de trouver des solutions à vos problèmes, la meilleure façon d’arriver à un résultat, sera de partager et de mettre en commun, avec votre entourage, vos trouvailles et vos acquis.

«I don’t have to change myself to fit the product, it fits me!» (Jony Ive, Senior Vice President, Design, Apple)

Coutu, Simon et Alandra Arbour, 2010, « Afrique.com : Google parmi les poules» dans l’Actualité, Édition février 2010, pp. 59.

Derôme, Bernanrd, 2002. «Préface. Une télévision à notre image». In Beauchemin, Jean-François et Gil Cimon. Ici Radio-Canada. 50 ans de télévision française. Montréal : Les éditions de l’homme, pp. 8-9.

Wikipedia. 2009. « Unus pro omnibus, omnes pro uno». In Site de Wikipedia. L’encyclopédie libre. En ligne. URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Unus_pro_omnibus,_omnes_pro_uno. Consulté le 30 janvier 2010.

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